Carnet de voyage – Jour 1 : Fès

Premier pas au Maroc. L’air est déjà chaud, saturé de lumière et de promesses.

Après un vol et un rapide passage par l’aéroport, nous voilà à Fès, la vibrante et mystérieuse. Cette ville, parmi les plus anciennes du pays, est un labyrinthe vivant où chaque ruelle murmure une histoire.

Nous découvrons notre magnifique Riad au coeur de la médina. Un endroit reposant et tellement charmant !

Fès, entre tradition et magie artisanale

Nous débutons notre journée dans la médina, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est un choc des sens : les odeurs d’épices, le martèlement des artisans, les éclats de voix, les pigments qui colorent les étals… Ici, tout est intense. L’artisanat est partout, brut, vivant, ancré. Céramistes, dinandiers, tisserands, maroquiniers : chaque geste est précis, hérité. On s’arrête devant un petit atelier où un vieil homme modèle l’argile sur son tour, les mains tachées d’un rouge ocre. Instant suspendu.

Le souk est dense, parfois oppressant, mais on s’y perd avec joie. C’est dans cette effervescence maîtrisée que naissent les pièces qui racontent l’âme du Maroc – et qu’on imagine déjà chez Maison Joyïa, dans leur nouvelle vie.

Au détour d’une ruelle, on atteint les célèbres tanneries de Chouara. Perchés sur une terrasse, la vue est saisissante : un enchevêtrement de cuves en pierre remplies de pigments naturels – rouge coquelicot, safran, indigo. En contrebas, des hommes plongent les peaux dans les bains colorés à mains nues, selon un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération. L’odeur est forte, presque âpre, mais l’instant est fascinant. C’est ici que le cuir prend vie, et que la matière raconte l’histoire du Maroc.

La suite au prochain épisode.

Demain, cap vers le Moyen Atlas et de nouveaux paysages, d’autres rencontres. Le fil du voyage ne fait que commencer…