Carnet de voyage - Jour 2 : Moyen-Atlas, à la rencontre de nos tisseuses de tapis berbères

Carnet de voyage - Jour 2 : Moyen-Atlas, à la rencontre de nos tisseuses de tapis berbères

Après une première journée intense à Fès, c’est sur les routes sinueuses du Moyen Atlas que notre deuxième journée commence. Direction les hauteurs, entre Khénifra et M’rirt, pour une immersion dans les paysages bruts et apaisants de cette région peu touristique, mais pourtant si riche en traditions.

Une nature puissante et généreuse

La route nous emporte à travers des vallées boisées, des villages en terre ocre nichés dans les montagnes, et des collines verdoyantes qui contrastent avec la chaleur sèche du Sud marocain. Ici, le temps semble suspendu. Les troupeaux de moutons broutent paisiblement, les enfants jouent au bord de la route, et la lumière du matin révèle toute la beauté sauvage du territoire.

 

À la rencontre de notre fournisseur de tapis berbères

Notre halte du jour : un petit village, où nous avons rendez-vous avec Mohammed,  responsable d'une fabrique de tapis depuis plusieurs générations. C’est ici, dans un cadre modeste mais d’une chaleur humaine exceptionnelle, que naissent certains de nos tapis berbères Maison Joyïa.

Dès notre arrivée, nous sommes accueillis avec du thé à la menthe fumant et de larges sourires. L’atelier est attenant à la maison familiale : quelques métiers à tisser en bois, des pelotes de laine brute suspendues, et des mains qui s’activent avec minutie et patience.

Dans les coulisses de la fabrication artisanale

Mohammed nous explique chaque étape avec fierté. Tout commence par la laine vierge, soigneusement sélectionnée, puis lavée et teintée à partir de pigments naturels. Ensuite vient l’étape du séchage : les écheveaux sont étendus au soleil, où les couleurs prennent leur éclat définitif. Puis vient le travail de tissage, long et précis, qui peut durer plusieurs semaines selon la taille et la complexité du motif.

Chaque tapis est unique. Il raconte une histoire, souvent inspirée de la vie quotidienne, des symboles de protection ou de fertilité. Ici, l’art est transmis de mère en fille, dans un respect profond du geste et de la mémoire collective.

Un déjeuner en famille, comme à la maison

Nous avons eu la chance de partager un repas traditionnel en famille, autour d’un tajine aux légumes et d’un pain cuit au feu de bois. Ces moments sont précieux : ils nourrissent autant le corps que l’âme. C’est dans ces instants simples que l’on ressent pleinement le sens de notre démarche : créer des ponts entre les mondes, valoriser l’artisanat local, et proposer des objets porteurs de sens.

Ce que nous retenons de cette journée

Ce jour 2 nous rappelle à quel point chaque tapis Maison Joyïa est bien plus qu’un objet de décoration. C’est un héritage culturel, un travail de patience, et surtout, une histoire humaine. Celle de Mohammed, de sa famille, et de toutes celles et ceux qui tissent le monde avec leurs mains.

📍 Rendez-vous demain pour une nouvelle étape de notre carnet de voyage, entre désert et coucher de soleil.

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